Le mode de vie minimaliste consiste à se débarrasser du superflu pour ne garder que l’essentiel. Un concept que l’on comprend aisément quand il s’agit de se débarasser de certains objets du quotidien et de désencombrer nos maisons.
Mais l’on peut également s’inspirer des minimalistes pour alléger notre esprit et nos vies.
Le minimalisme en dit long sur nous
Le minimalisme, tel qu’il est le plus souvent décrit, consiste à repenser ses habitudes de consommation et à identifier tous les objets superflus que l’on retrouve dans notre quotidien. Des babioles inutiles, des vêtements que l’on ne porte plus, des anciens appareils que l’on utilise plus mais qui emcombrent les placards….
La liste des produits et des objets peut être extrêmement longue, avec des habitations hypers encombrées, où les cartons s’entassent dans les moindres recoins. Une tendance pouvant d’ailleurs devenir handicapante pour certains, qui expérimente la « peur de jeter » à différents degrés. Une pathologie y est d’ailleurs associée et porte le nom de syllogomanie.
Cette difficulté à jeter et la tendance de certains à l’accumulation laisseraient entrevoir une peur du manque ou bien encore un manque d’estime de soi (voir l’article « ce que la difficulté à se séparer des objets dit de nous » pour en savoir plus).
Adopter un mode de vie minimaliste n’est donc pas quelque chose d’évident pour tous au quotidien. Il s’agira même d’un véritable défi pour certains !
Mais en considérant que tout défi comporte un énorme potentiel d’évolution, se pencher sur le problème d’accumulation peut valoir le coup. Dans une ère de surconsommation, le mode de vie minimalisme a beaucoup à nous apprendre sur nous-même et sur nos modes de fonctionnement…
Il faut dire que repenser ses habitudes de consommation peut faire peur, car l’on a de moins en moins l’habitude de se contenter de ce que l’on a réellement besoin… Mais ce besoin, parfois complètement inconscient, de « combler le vide », doit être vu et entendu. Et tous ceux qui espèrent encore nourrir leur âme avec tous ce côté matériel ne seront jamais satisfaits. Car c’est d’une profondeur infinie, qui demande bien plus d’introspection et de sagesse que de sortir sa carte bleue.
Le tri peut être fait dans de multiples domaines
La première étape consiste effectivement à faire le tri sans ses affaires. Cela peut paraître banal mais beaucoup de personnes ne font pas le tri régulièrement et les biens s’accumulent de manière exponentielles. On y va alors étape par étape, pièce par pièce, et l’on prend du plaisir à retrouver un environnement plus sain, entouré de choses que l’on aime vraiment et qui sont utiles au quotidien.
On peut d’ailleurs facilement reconnaître qu’une certaine paix émane du fait d’être entouré de l’essentiel. Quand tout est en ordre autour de soi, l’intérieur s’ajuste souvent automatiquement. De là à penser à désencombrer sa vie en général, il n’y a donc qu’un pas…
Il y a en effet bien des manières d’être encombré, et c’est parfois bien pire que quelques papiers qui traînent…
Nous pouvons être encombrés physiquement, mais aussi mentalement ou émotionnellement.
On devrait faire régulièrement le tri dans nos pensées et nos croyances. Comme un logiciel d’ordinateur qui aurait besoin d’une bonne mise à jour, on devrait supprimer les vieux fichiers et vider la corbeille de nos désillusions.
Ces croyances limitantes et ces pensées toxiques qui nous pourrissent la vie sont nombreuses et prennent parfois toute la place. Afin de pouvoir faire entrer de nouvelles choses plus positives dans sa vie, il est nécessaire de prendre le temps de les reconnaître et de les dissoudre gentiement.
J’ai envie d’ajouter qu’il en va de même pour les personnes qui nous entourent. Le minimalisme peut tout aussi bien s’appliquer dans nos relations. On peu très bien multiplier les amis, ou les partenaires, mais il faut toujours se demander si ces relations sont belles et bien nourrissantes pour nous.
Couper les ponts avec certaines personnes peut parfois s’avérer salutaire. Et s’entourer de personnes bienveillantes, qui nous aiment et qu’on aime en retour avec sincérité, c’est aussi une des clés du bonheur.
Comment adopter un mode de vie plus minimaliste ?
Le concept « minimaliste » pourrait se traduire par « choisir l’essentiel et le meilleur pour soi ».
À partir de là, on comprend aisément qu’il va tout d’abord falloir définir et reconnaître ce qui nous fait du bien. Et donc ne plus se voiler la face sur ce qui nous fait du mal en parallèle. Une démarche souvent bien plus compliquée qu’il n’y paraît, puisqu’il faut extrêmement bien se connaître soi-même pour discerner toutes les subtilités…
On peut néanmoins faire en sorte de valoriser notre temps et tout ce que l’on fait entrer dans notre vie. Il faut savoir établir ses priorités et s’y tenir.
Si vous souhaitez par exemple faire un beau voyage l’année prochaine, vous pouvez être plus minimaliste dans vos prochaines dépenses. Si vous souhaitez trouver l’amour de votre vie, vous devrez sans doute être plus sélectif dans vos futures relations.
On prend son temps, son argent et ses bonnes vibrations, et on met tout cela dans ce qui est vraiment essentiel !
Une manière de vivre sa vie en conscience, avec ce dont on a besoin, dans un espace qui nous convient, et une intention qui nous est propre. Un travail constant, qui consiste à reconnaître que le bonheur se trouve dans ce que nous choisissons d’apprécier.
2 comments
Hello Camille !
J’adore l’idée de s’inspirer du minimalisme pour d’autres domaines dans la vie…
Pour l’entourage notamment, on est souvent mieux seul que mal accompagné !
Julie
Avec notre projet de Van nous devons etre minimaliste votre article est très enrichissant