J’étais en train de rédiger un article sur le taux vibratoire quand j’ai commencé à bloquer totalement sur les termes et les tournures de phrases que je voulais utiliser.
Je me suis alors rendu compte à quel point parler de spiritualité et de concepts liés à la spiritualité est quelque chose d’extrêmement compliqué. Pas question de juger, de bâcler les explications ou de faire des généralités trop hâtives… La « prise de tête » au niveau neuronale est alors permanente et c’est une remise en question perpétuelle de chaque phrase, et même de chaque idée que l’on aimerait transmettre.
« Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien » disait Socrate.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que je suis entièrement d’accord avec lui. Le gouffre d’ignorance est si profond, et les possibilités d’apprentissage sont si vastes, que je vais jusqu’à douter de l’utilité de mettre des mots sur ses ressentis et expériences.
Comment expliquer ce qui se trouve en nous tous et qui nous dépasse ? De par sa beauté, sa simplicité et sa nature, c’est au-delà des mots…
J’ai donc lâché temporairement cette idée de rédiger un article parfait, au profit de quelques mots jetés ici pour vous expliquer cet état d’esprit très particulier. Celui d’une envie de transmettre, confrontée à l’impression qu’il n’y aurait qu’à fermer les yeux et envoyer de bonnes énergies au monde.
En me disant également que tout est déjà en route, et que tout est déjà transmis, sans aucune aide de ma part.
Je vais bien évidemment reprendre le fil et tenter d’expliquer certaines choses. Mais en attendant, je ferme les yeux et laisse cette onde magique se propager…
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Le cheminement spirituel ou les pérégrinations de notre âme. Qui sommes nous ? Identité terrestre ou céleste. Celle génétique ou divine. L’une et l’autre à la fois. Déconstruire l’une pour construire l’autre. Elévation de notre conscience qui se débat sous l’apesanteur de l’inconscience. La lumière qui reflux sur les ténèbres. Deviner que nous sommes dans ce monde mais pas de ce monde. Regarder le ciel et ses étoiles et ne faire qu’un avec l’univers. Ecouter le bruit du ressac des vagues un soir de pleine lune. Méditer sur le chant des oiseaux dès les premières lueurs de l’aurore. Découvrir le voile mystérieux de l’automne, offrant à nos yeux ses plus beaux habits ambrés avant de se retirer, nous laissant seul face à sa beauté éphémère. Se tourner vers son âme, et percevoir alors une lumière qui vient du ciel. S’imprégner de la beauté de la création. S’émerveiller. Aimer. Cultiver son jardin intérieur, se défaire des ronces de la colère. Se connecter à soi pour ne faire q’un avec l’humanité. Vivre pleinement l’expérience de son incarnation. Peu importe la longueur des jours ici bas, l’important est de les remplir, d’avancer, et de partir un peu meilleur qu’avant. De ne laisser ni rancoeur ni colère mais uniquement de l’amour. Je ne sais pas pourquoi ce soir j’écris ces lignes ce soir et ne pensait même pas à les publier mais pour quoi pas… J’y ai vu une occasion d »écrire des mots comme j’aurais pu les coucher sur une feuille de papier. Pour guider, éclairer les autres il faut déjà briller sois-même. Celui qui parle de spiritualité ne la vit pas, celui qui la vit n’en parle pas. Ton post m’a peut être inspiré………….Merci.
Bonjour Romain,
Merci pour tes mots. Et si j’ai pu t’inspirer à laisser ce joli commentaire (qui me parle beaucoup personnellement !) ça me fait très plaisir.
Au plaisir si tu repasses un jour par ici.
Très belle journée à toi,
Camille